Des actus, des mots,
mais pas seulement.

Les Insights : #2 le partage de la valeur.

Si vous savez pourquoi la réponse est oui, vous avez gagné 7 minutes de lecture. 
Sautez à la conclusion et prenez une carte Caisse de communauté.

On parle défiscalisation ou avantages sociaux aujourd’hui chez Flying Cars ?

Non, ceci n’est pas un article sur les avantages fiscaux pour les entreprises ou les modalités pour mettre en place un plan d’intéressement. On pourrait, mais pas là.

Le partage de la valeur, à l’origine, c’est la rémunération répartie de ceux qui ont participé à créer une valeur (ajoutée) par la production. Traditionnellement et pour faire simple : quand on parle de partage de la valeur, on parle donc soit de rémunérer le travail, soit de rémunérer le capital. 

C’est bien plus que cela. Pour nous, le partage de la valeur, c’est une option stratégique. Être de ces entreprises qui ont un certain impact, de fait une certaine « valeur » pour elles-mêmes et la société. 

Chacun ira de sa définition. Certains parlent d’entreprises contributrices, « vertueuses » et on vous épargne les labels qui vont avec. Nous, on considère qu’il n’y a que 2 types d’entreprises : 

  • Les Entreprises* de sens qui le démontrent dans les faits concrets sur toute la chaîne de valeur. 
  • Et puis… et puis les autres, en fait.

*Entreprise… au sens d’entreprendre hein… donc privées, associatives, culturelles, on peut entreprendre partout et dans tout.

Bon d’accord, mais du coup, c’est quoi le partage de la valeur ?

3 idées en forme de 3 questions :

1) Partager de la valeur crée-t-il de la valeur ?

La réponse est oui.

Pierre, à la finance s’affole : « vous êtes sympas chez Flying Cars mais pour donner 1 euro, il faut déjà l’avoir dans la poche ! Do the maths quoi ». Pierre, qui parle un peu anglais quand il est un peu énervé, a raison. 

Et comme nous ne sommes pas un cabinet de RSE, notre méthode traite et la performance et le sens. Sans économie, le social, c’est un vœu pieu. Sans social, l’économie, c’est du productivisme.

En clair…

Attractivité commerciale et employeur, fidélisation des client et employés, notoriété et attribution, unification des parties prenantes… Oui, cette pièce d’un euro peut rapporter gros.

2) Le partage de la valeur, cela concerne juste les salariés et les actionnaires ?

La réponse est non.

C’est ce que nous voyons au travers des modèles d’entreprise que nous accompagnons (et plus largement de toutes ces Entreprises avec un grand E) : le partage de la valeur intéresse tout le monde et peut concerner tous les acteurs en lien avec l’entreprise ou l’association, ou le fonds. 

En clair…

Commencez par les employés… mais sans oublier les autres : partenaires, fournisseurs, société civile… clients ! Le partage de la valeur peut et doit se faire sur TOUTE la chaîne de valeur.

3) Le partage de la valeur, c’est une question d’argent ?

La réponse est oui, mais pas seulement.

Le partage de la valeur ne consiste pas seulement à partager ce que l’on a… Mais à aider les autres à créer à leur tour de la valeur qu’ils soient en mesure de partager ! On appelle ça l’effet de levier. L’accélération, seul dans son coin, c’est bien. Embarquer les autres, c’est mieux (et plus durable). 

En clair…

Non, vous n’avez pas besoin d’attendre de faire 10 millions ou un milliard de CA pour commencer (sorry).

Notre définition chez Flying Cars du partage de la valeur ?

C’est l’ensemble des outils qui permettent d’engager collaborateurs, clients, partenaires et société civile pour démultiplier un impact sur toute la chaîne qui crée une valeur globale : économique, sociale et opérationnelle.

Autrement dit :

Le partage de la valeur ne consiste pas à diviser la richesse pour répartir mais répartir pour créer de la richesse ; une richesse globale, financière, humaine, sociétale… Alignée donc sur sa réelle finalité.

Ben non, Martine. La valeur, on la démultiplie.

Le partage (et la création) de la valeur, ça fonctionne comment au juste ?

Chez Flying Cars©, on aime bien dire qu’une entreprise, c’est une communauté interne au service d’une communauté externe. Et c’est l’idée.
Nous voyons 3 manières de « partager » et de créer de la valeur avec 3 communautés :

1) le partage de la valeur avec vos salariés :

Le plus évident et logique.

Et aussi le premier dans l’ordre des priorités. Pourquoi ? Parce qu’une entreprise qui réussit fait réussir ceux qui la font. Évident, non ? Oui mais on ne parle pas ici que de rémunération…

Les formules les plus courantes :

  • Le registre des primes (Tips : votre système de primes sur résultats dit beaucoup plus de choses sur votre projet d’entreprise que vous ne l’imaginez…).
  • L’intéressement et l’épargne salariale, la participation sous toutes ses formes. 
  • L’accès au capital (l’actionnariat salarié).  
  • La démarche de « sociétaire » (encourager par exemple les salariés à faire un don, les associer à des projets sociétaux et abonder).
  • La création d’associations avec vos employés.
  • L’intrapreneuriat 
  • Et plus largement, tous les avantages en nature que vous pourrez mettre en place.

En clair…

Dépasser le règlementaire ici autant que possible et de la logique stricte de rémunération (si votre politique de rémunération est bien ajustée).  
A partir du moment où vous encouragez / incentivez vos salariés à entreprendre, innover, vous êtes déjà en train de partager / créer de la valeur (intrapreneuriat business et social, offre inclusive, incubation et accélération de projet). 

2) Le partage de la valeur avec la société civile :

Le plus nécessaire et actuel.

Économie collaborative, circulaire, distribuée, du partage, philanthropie d’entreprise, you name it. 
Les entreprises, petites et grandes, peuvent avoir un impact majeur et rapide !

Les formules les plus courantes ici:

  • La création de fonds de dotation, de fondations d’entreprise pour organiser la distribution de valeur au secteur associatif (on parle en ce moment beaucoup de « dividende social »).
  • La création de véhicules financiers ad-hoc selon les besoins. 
  • Les programmes collaborateurs (le mécénat de compétences et le volontariat).
  • La collaboration avec le monde de l’éducation (de la sensibilisation à la recherche en passant par la formation qui est aussi un vrai partage de la valeur).

La démarche open source : quand on a un savoir, on peut le partager (innovation, résultats de vos recherches, trouvailles etc). C’est ça aussi être un leader (dans le sens du service).

La bonne idée ?

Ne pas en rester à la philanthropie ici. Il n’y a pas le business d’un côté et le Charities de l’autre !
La logique distributive est importante ; essentielle même et chaque entreprise peut faire sa part, même petite. Mais ce qui compte, c’est de mettre en place des mécaniques qui créent un effet de levier avec vos collaborateurs.

AXA Atout Coeur, un programme d’engagement soutenu par des leviers concrets.

3) Le partage de la valeur avec vos clients et prestataires :

Le moins naturel mais tout aussi important.

Ce partage de la valeur est moins intuitif mais c’est une sorte de co-développement, considérant clients et prestataires comme des partenaires clés dans le partage (et la création) de valeur.

Les formules les plus courantes ici:

  • L’arrondi solidaire et les logiques d’abondement sous toutes leurs formes (win-win social).
  • Une offre métier, produits, services que vous êtes capables de dégrader en prix ou en délai pour la rendre plus accessible à des publics / secteurs fragiles, sensibles ou privés d’accès. 
  • Les programmes clients qui servent l’impact solidaire et environnemental (recyclage, réparation, seconde main, offres en circuits-courts, participation solidaire).
  • La démarche de sociétaire là encore, de client actionnaire.
  • Le co-développement de produit avec vos clients, avec des contreparties claires.
  • Le partenariat avec vos fournisseurs (RSE, critères ESG, programme jeunes pousses etc).

La bonne idée ?

Vos clients peuvent / veulent pour une part jouer un rôle actif. vous assurant leur participation mais aussi une meilleure connexion aux besoins réels du marché. Et pour ceux qui ont mis en place des OKR… Faites-en un objectif concret.

Une néo-banque avec un projet d’impact qui place les clients au cœur de la solution.

Partager des valeurs ou partager de la valeur ?

La question n’est pas fortuite. La création et le partage de la valeur, c’est le cœur du réacteur et c’est une histoire de projet et de gages donnés.

Partage de la valeur avec les salariés, 
Partage de la valeur avec la société civile,
Partage de la valeur avec les clients et les prestataires, 

Tout cela ne marchera vraiment que si vous l’inscrivez au cœur de votre projet d’entreprise ou associatif. Et là, on pourra parler de ROI parce qu’on aura clairement fixé des objectifs.

Car Pierre a la finance n’est pas loin…

Et en gestionnaire attentif et éclairé, il pose la question :
« OK, on ne peut pas faire sans. Mais concrètement, ça rapporte quoi ? ». 

Là encore (décidément), Pierre a raison. Parce qu’une entreprise a pour but de créer de la valeur économique. C’est sa vocation. Elle crée un profit. Point. Mais la finalité elle, peut être beaucoup plus large. Mais comme la mesure d’une entreprise, c’est sa performance alors oui, let’s do the maths.

Vers l’infini et au-delà.

Le ROI d’une entreprise qui crée de la valeur et donne un sens plus fort à cette valeur est évident.
Le Score dans la Méthode Remarquable® sert à cela et nous listons ici quelques exemples de ROI démontrés dans les faits :

  1. Une marque employeur qui attire plus de talents soucieux d’agir pour un progrès.
  2. Une fidélité des clients qui comprennent le projet d’entreprise. 
  3. Une meilleure attractivité commerciale sur le cœur de cible (à prix égal, autant faire bien).
  4. Une meilleure attractivité tout court (toucher des publics qu’on ne touchait pas avant avec une vraie démarche d’engagement et d’impact). 
  5. Un engagement plus fort des collaborateurs et une hausse de la productivité quand le temps. de travail est bien organisé pour libérer du temps à autre chose.
  6. Une cohésion renforcée des équipes. 
  7. Une amélioration de la créativité et de la collaboration. 
  8. Des prix produits mieux justifiés. 
  9. Des possibilités d’innover (produits, services, programmes clients, collaborateurs). 
  10. Un alignement plus fort et partenarial avec vos prestataires. 
  11. Une communication plus riche. 
  12. Une capacité à rendre compte mieux de votre impact direct ET indirect (le bénéfice derrière le bénéfice).

D’autres idées ? Donnez-les dans les commentaires !

Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.

Pour finir (au risque de décevoir certains cabinets de conseil et autres chantres des labels) : doit-on être une ESS, une entreprise à mission ou encore une B-Corp pour réussir ici ?

Pas vraiment.

Ce sont des outils. Et comme tous les outils, ils ont leur utilité (conquête de marché, catalyseur pour le projet d’entreprise et l’engagement, pour mieux rendre compte de vos efforts, faire partie d’une communauté d’entrepreneurs, apprendre etc…) 

Ce qui compte, c’est d’avoir une mission.

De démarrer petit et de viser grand.

En clair : un rêve bien exprimé et des solutions bien retranscrites !

En avant !

Pour en savoir plus :

Découvrez la méthode Flying Cars :

👉 https://www.flyingcarscollective.com/methode/

Une question sur le partage de la valeur ? Contactez-nous !

👉 guillaume@flyingcarscollective.com

👉 lionel@flyingcarscollective.com

👉 emeline@flyingcarscollective.com

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